"Station F comme France, comme Freyssinet ou encore comme founder, créateur d'entreprise en premier. Mais surtout F comme France en premier" insiste Xavier Niel à propos de la Station F, la nouvelle pépinière parisienne de starts-up dont il est à l'origine. Station F, une concurrente de la silicon valley ? "On est un tout petit peu derrière Londres aujourd'hui. On va réussir à la dépasser. Je souhaite que l'on puisse créer quelque chose d'aussi fort que la silicon valley.""70 ans"À 50 ans, Xavier Niel est-il déjà trop vieux pour innover ? Le créateur de Free répond à la question qui fâche : "Pour inventer des choses, c'est plus facile quand on est jeunes. Mais à Station F on a une start-up qui est dirigée par un homme de 70 ans. On est heureux qu'il soit là. Le moment où c'est le plus simple pour créer une start-up c'est à 18-19 ans, quand on est encore étudiant."La France, un paradis fiscal pour les starts-up ? "Pour les entrepreneurs, oui ! J'en suis la preuve. Je suis né à Créteil, j'ai eu mon bac tout juste, je m'en suis sorti et je ne crois pas que je fasse pitié à grand monde. Donc tout est possible" conclut-il.Comme à son habitude, Jean-Paul Chapel termine l'interview par la musique préférée de son invité. Xavier Niel a choisi Comme d'habitude de Claude François puisqu'il en a acheté les droits "avec une bande de copains".":L'éco" vous donne rendez-vous du lundi au jeudi à 9h20 sur Franceinfo.