Précarité: ces étudiants qui se font aider pour manger
Alors que s'ouvre la nouvelle campagne d'hiver des Restos du cœur, zoom sur ces étudiants qui sont trop pauvres pour s'acheter à manger.
Simon est étudiant à Lille (Nord). À 27 ans, il termine une licence en sociologie de la culture. Pour compléter sa bourse mensuelle de 400 euros, il est obligé de travailler dans un café 15 heures par semaine. "On devrait avoir plus de temps pour se concentrer sur ses études [...] sans devoir tout le temps courir après un peu d'argent par-ci, par-là", pense-t-il. Ses parents l'aident ponctuellement à boucler ses fins de mois.
90% moins cher
Mais pour dépenser le moins possible, il fait ses courses dans une épicerie solidaire. Ici, les produits coûtent 90% moins cher que dans les supermarchés traditionnels. Cette épicerie vient en aide à 200 étudiants lillois, orientés ici par les assistantes sociales et les associations. "Je n'ai pas trop de problèmes avec le fait de se retrouver dans une épicerie solidaire", admet-il. Comme Simon, 20% des étudiants français vivraient sous le seuil de pauvreté, fixé à 513 euros par mois.
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