Plan pauvreté : 8 milliards d'euros sur quatre ans

Le chef de l'État a présenté jeudi 13 septembre son plan pauvreté et parlé du "scandale de la pauvreté", devant les associations réunies pour découvrir le plan. Avant de dévoiler les mesures, Emmanuel Macron veut donner le ton et en finir avec son image de président des riches. "Il n'y a personne qui est premier de cordée si le reste de la société ne suit pas", a-t-il déclaré. Pour le chef de l'État, la pauvreté commence dès la petite enfance. Le plan prévoit donc une aide massive pour l'ouverture de nouvelles crèches, en particulier dans les milieux défavorisés. Parallèlement, Emmanuel Macron souhaite que des petits déjeuners soient servis systématiquement dans les zones d'éducation prioritaire, ainsi que la cantine à 1 €.

Un revenu universel d'activité

Pour les jeunes, le chef de l'État annonce que l'obligation d'être formé va passer de 16 à 18 ans. La "garantie jeune", un système pour ceux qui sont éloignés de l'emploi, va être étendue à 500 000 bénéficiaires à la fin du quinquennat contre 100 000 aujourd'hui. L'autre grand changement est le big bang des aides sociales. Pour le président, le RSA (revenu de solidarité active) ne marche pas, puisqu'à peine 9% de ses bénéficiaires retrouvent du travail la première année. Il souhaite mettre en place un service public de l'insertion et en 2020, la mise en place d'une prestation unique : le revenu universel d'activité, fusion du RSA et des autres types d'aides. 8 milliards d'euros doivent être consacrés à ce plan.