Des chèvres pour entretenir les abords des lignes de chemin de fer
La RATP a remplacé ses tondeuses par des béliers et des chèvres. Cela s'appelle l'éco-pâturage. Une pratique beaucoup plus écologique.
Le long des voies du RER B, à Orsay (Essonne), des tondeuses à quatre pattes s'affairent jour et nuit. Le terrain très pentu est idéal pour ces herbivores, deux béliers et trois chèvres que la RATP loue à une société spécialisée. Les herbes, les ronces, rien ne leur résiste. Le broutage intensif est prévu pendant cinq mois.
"On a mis cinq animaux. À la fin de la saison, on sera obligé de les enlever car il n'y aura plus assez à manger", explique Bertrand de Ribier, responsable de la société l'Éden vert.
Une solution écologique et économique
Même le très classique et historique jardin des Tuileries (Paris) s'est mis à l'éco-pâturage depuis trois ans, en adoptant deux boucs. À Viry-Châtillon (Essonne), suite au vol de deux chevreaux, ce sont désormais des vaches qui broutent l'herbe. Elles entretiennent à elles seules un hectare de terrain.
"Ça nous revient à un petit peu moins de 5 000 euros par an pour ce site et pour un autre site", détaille Anne-Sophie Carnuccini, directrice de l'entretien de l'espace public de l'agglomération les Lacs de l'Essonne.
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