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Rebond inattendu du PIB : la France sort de la récession au 2e trimestre

La demande des ménages est à l'origine de ce bon chiffre, que le gouvernement qualifie d'encourageant.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Ce sursaut du PIB est largement lié au rebond de la consommation intérieure finale, en augmentation de 0,3 point au deuxième trimestre 2013. (JON BOYES / GETTY IMAGES)

La France sort officiellement de la récession : le produit intérieur brut (PIB) a rebondi de 0,5% au deuxième trimestre, a annoncé mercredi 14 août l'Insee. Cette progression inattendue est la plus importante enregistrée depuis le premier trimestre 2011.

Par ailleurs, l'inflation a reculé de 0,3% au mois de juillet. En revanche, l'emploi salarié dans les secteurs marchands non agricoles a diminué de 0,2% au deuxième trimestre, avec 27 800 postes détruits, selon l'estimation "flash" publiée mercredi par l'Insee.

Reprise de la consommation

Le rebond du PIB est largement dû à la demande intérieure finale (hors stocks), qui a augmenté de 0,3 point au deuxième trimestre, contre -1 point le trimestre précédent, selon l'Insee. La consommation des ménages a augmenté (0,4% au deuxième trimestre contre -0,1% au premier), et l'investissement a diminué moins fortement qu'en début d'année (-0,5% après -1%). En conséquence, les signes de croissance reviennent après deux trimestres consécutifs, fin 2012 et début 2013, de repli du PIB (-0,2% à chaque fois).

Le gouvernement conforté dans son optimisme

Ces résultats viennent conforter l'exécutif, après les annonces très optimistes de François Hollande. "La reprise est là", avait affirmé le président le 14 juillet. Le ministre de l'Economie, Pierre Moscovici, a immédiatement salué ce "très net rebond de la croissance". "Ce chiffre, supérieur aux prévisions disponibles, confirme la sortie de récession de l'économie française, s'est-il félicité. Il amplifie les signes encourageants de reprise déjà soulignés précédemment." 

Selon l'Insee, l'acquis de croissance annuelle à mi-année est de 0,1%, c'est-à-dire que si la croissance devait être nulle aux troisième et quatrième trimestres, le PIB augmentera bien de 0,1% en 2013, comme le prévoit le gouvernement. Mais "la croissance attendue de l’économie française restera largement trop faible pour faire réellement redémarrer l’emploi", nuancent Les Echos. Ce que semble confirmer les derniers chiffres annoncés mercredi par l'Insee.

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