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Série d'actions d'Attac en France pour dénoncer la finance "toxique"

Dix ans après la chute de Lehman Brothers, les militants d'Attac ont organisé une soixante d'actions un peu partout en France.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Des activistes d'Attac protestent contre la "finance toxique" devant la banque HSBC, le 15 septembre 2018, sur les Champs-Elysées à Paris. (FRANCOIS GUILLOT / AFP)

Une mobilisation pour dénoncer la finance "toxique". Des centaines de militants d'Attac (Association pour la taxation des transactions financières et pour l'action citoyenne) ont manifesté, samedi 15 septembre, devant des agences de grandes banques à Paris, Lille ou encore Marseille. Dix ans après la chute de Lehman Brothers, ces activistes ont utilisé affiches, fumigènes et savon noir pour protester.

A Paris, une soixantaine de militants de l'ONG s'est massée peu après 16h30 devant un bâtiment prestigieux de la banque HSBC sur les Champs-Elysées, enduisant de savon noir deux de ses vitrines. "Le but est de fêter à notre manière les 10 ans de la crise financière, car rien n'a été fait, ou si peu, pour désarmer les grandes banques et les marchés financiers", a déclaré à l'AFP Aurélie Trouvé, porte-parole d'Attac France.

"Une soixantaine" d'actions en France

Après leur action d'une demi-heure sous le regard des badauds, les militants d'Attac se sont retrouvés cernés par un cordon de CRS alors qu'ils quittaient les lieux. Ils étaient toujours bloqués à 18h30, dans l'attente d'un contrôle d'identité. Attac indique avoir mené "une soixantaine" d'actions similaires en France samedi, en visant quatre banques : HSBC, Société Générale, BNP Paribas et le Crédit Agricole. Une centaine d'actions similaires étaient prévues le même jour à l'étranger, essentiellement en Europe.

Environ 50 militants de l'ONG altermondialiste se sont ainsi rassemblés sur la Grand-Place de Lille pour ensuite coller des affichettes sur des vitrines de banques. "Nous dénonçons les investissements climaticides des banques et l'évasion fiscale, qui, en privant les Etats d'argent, les empêche de financer la transition énergétique et écologique", a affirmé à l'AFP René Sobry, un manifestant lillois.

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