La deuxième vie des cafés
En France, un millier de cafés ferment chaque année. Ceux qui survivent ont diversifié leur activité.
L'année dernière en France, plus de 1 000 bistrots ont fermé leurs portes sans trouver de repreneurs. Dans le monde rural, ceux qui survivent sont ceux qui diversifient leur activité.
À Mandagout, dans le Gard, un village de 400 habitants, le bistrot de Peggy est un point de ralliement. Les habitants s'y rendent avant d'attaquer la journée pour discuter autour d'un café. "C'est social, il y a des retraités, des jeunes, on discute, on rigole", confie l'un d'entre eux.
Café, épicerie, restaurant, voire bureau de poste
Si le bistrot de Peggy Oriol attire du monde, c'est parce que l'on n'y vient pas seulement pour le café. C'est aussi une épicerie où les clients peuvent faire leurs courses. Ils évitent ainsi de prendre leur voiture pour se rendre au supermarché, à 15 km. "C'est une activité de fourmi, où il faut plein de petites choses pour intéresser le maximum de gens", explique la commerçante au micro de France 2. Peggy Oriol travaille 60 heures par semaine pour l'équivalent d'un Smic, mais son affaire marche : en huit ans, elle a triplé son chiffre d'affaires.
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