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Reprise des négociations entre la Grèce et ses créanciers

Cinq jours après la suspension des discussions entre les banques créancières du pays et les dirigeants grecs, les négociations sur l'effacement d'une partie de la dette nationale reprennent.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le Premier ministre grec, Lucas Papademos, le 14 décembre 2012 à Athènes. (LOUISA GOULIAMAKI / AFP)

En ces temps de crainte pour l'avenir de la zone euro, le relâchement de la pression sur la Grèce est espéré par de nombreux partenaires d'Athènes. C'est le sens des négociations entre les banques créancières du pays et les autorités grecques, qui reprennent mercredi 18 janvier. A la clé de ces discussions, suspendues le 13 janvier "pour permettre une réflexion", l'effacement de 50 % de la dette nationale.

C'est avec l'espoir d'une issue positive que le patron du lobby mondial des banques, Charles Dallara, rencontre le  le Premier ministre grec Lucas Papademos, à Athènes. Mais le temps presse car, en cas d'échec des négociations, la Grèce risque le défaut de paiement au mois de mars 2012. Une faillite qui pourrait faire vaciller l'euro.

Un résultat positif dans la soirée ?

Les participants semblent toutefois optimistes sur l'issue de ces rencontres. Pour le Premier ministre Lucas Papademos, cité par l'International Herald Tribune (article en anglais), "la conclusion d'un accord est très proche". Le ministre des Finances grec Evangelos Venizelos espère même "un résultat positif dans la soirée".

Les points de négociation entre Athènes et ses créanciers privés (banques, assurances, fonds spéculatifs) tournent autour de deux axes. L'effacement de 50 % de la dette nationale, soit 100 milliards d'euros, et les échanges de titres. Les créanciers devraient recevoir, en échange de leurs anciens titres, de nouvelles obligations, mais les négociations sont difficiles autour des nouveaux taux d'intérêt appliqués.

Sur les marchés, après une période d'inquiétude liée aux doutes qui entourent ces discussions, les Bourses européennes sont reparties à la hausse le 18 janvier. Elles ont été rassurées par la perspective d'une hausse significative, détailllée par Les Echos, des ressources du Fonds monétaire international (FMI), l'un des principaux créanciers de la Grèce.

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