Grèce : premier espoir pour un gouvernement "pro-européen"
Le petit parti Dimar, de centre-gauche, pourrait donner une majorité absolue aux deux grandes formations pro-européennes. Son leader a donné son aval de principe à un gouvernement de coalition.
L'inquiétante situation grecque va-t-elle s'améliorer ? Jeudi 10 mai, le petit parti Gauche démocrate Dimar, de centre-gauche, a donné son aval de principe pour la formation d'un gouvernement de coalition "pro-européen", ont annoncé les dirigeants de cette formation et du Pasok, socialiste.
"Nous avons fait un premier pas", a déclaré le dirigeant socialiste grec, Evangélos Vénizélos, après avoir rencontré Fotis Kouvelis, le chef du petit parti. Dimar, qui dispose de 19 députés, est la clé possible d'une majorité absolue. En effet, les deux grands partis pro-européens disposent de 149 sièges sur 300 au Parlement. Le petit parti s'est dit en faveur de la formation d'un "gouvernement œcuménique" dont la mission serait de "maintenir le pays dans la zone euro", a affirmé son dirigeant.
Troisième essai pour former un gouvernement
La rencontre s'inscrivait dans le cadre des efforts du leader du Pasok, dont le parti a été chassé du pouvoir par les législatives de dimanche, pour trouver un exécutif. Elle intervient après les échecs successifs de son rival conservateur de la Nouvelle Démocratie, Antonis Samaras, et du chef de la Gauche radicale Syriza, Alexis Tsipras.
Evangélos Vénizélos et Fotis Kouvelis ont dit être tombés d'accord sur la nécessité de réviser les prescriptions du memorandum, la feuille de route sur la rigueur dictée au pays par UE et FMI en échange de leur soutien financier. Evangélos Vénizélos a parlé "d'un gouvernement d'union nationale", qui assurerait le "dépassement sous trois ans" du memorandum "avec la Grèce dans l'euro".
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