Crise agricole : les derniers barrages ont été levés dans le calme
En file indienne, une cinquantaine d’agriculteurs quitte la centrale d’achat de l’enseigne Leclerc à Saint-Étienne-de-Montluc (Loire-Atlantique). Dans le calme, les forces de l’ordre orchestrent le ballet des tracteurs. "On aurait voulu rester plus longtemps", s’amuse un agriculteur sur la route. Après cinq jours de mobilisation, les annonces du gouvernement n’ont pas été suffisantes pour faire retomber la colère.
Des mesures insuffisantes
"C’est beaucoup de mesures, des mesurettes, des pansements sur une jambe de bois. On n’est pas satisfaits", relève Jean-Christophe Richard, président de la Confédération paysanne de Loire-Atlantique. Insatisfait, le syndicat agricole a prévu de nouvelles actions, afin de faire entendre leurs revendications et poursuivre ce qu’ils décrivent comme "un mouvement de fond". Le blocage de la centrale de Leclerc a entraîné de nombreuses ruptures de stocks dans les rayons. Suite à l’évacuation, elle a pu reprendre son activité.
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