Colère des agriculteurs : un risque de contagion ?
Le BTP aussi monte au créneau depuis que Gabriel Attal a laissé entendre que la taxation progressive du gazole non routier (GNR) serait remise en cause pour le monde agricole. Les entreprises de travaux publics espèrent bénéficier du même avantage. "Ce serait incompréhensible de la part du gouvernement de l'accorder à une certaine catégorie de travailleurs et pas nous, qui consommons également énormément de GNR", indique Guillaume Le Michel, gérant de Pouligo TP.
Des colères sociales qui se multiplient, mais qui ont du mal à converger
Les chauffeurs de taxis ont rejoint la grogne en menant des opérations escargot partout en France. Dans leur viseur : une convention avec la Caisse nationale de l'Assurance Maladie, qui modifie les tarifs de prise en charge des transports de patients. Comme les agriculteurs, ils attendent des annonces de la part du gouvernement. "Aujourd'hui, on veut juste être entendus, pour qu'on puisse retravailler ensemble. Si on doit faire une convention, il faut qu'il y ait deux parties et que les deux parties soient contentes", précise Grine Abdeltif, président de la FTI69. Des colères sociales qui se multiplient, mais qui ont du mal à converger, selon le sociologue Michel Wieviorka.
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