Grand week-end de manifestations anti-austérité en Espagne et au Portugal
Plusieurs miliers de personnes à Madrid (Espagne) et plus de 100 000 dans les rues de Lisbonne (Portugal). FTVi revient en photos sur un samedi protestataire dans la péninsule ibérique.
AUSTERITE EN EUROPE - Dans la péninsule ibérique, seules les manifestations ne connaissent pas la crise. Plusieurs dizaines de miliers de personnes à Madrid, et au moins autant de l'autre côté de la frontière ouest, au Portugal. Retour en image sur un samedi 15 septembre de "contestación".
A Madrid, une immense marée humaine a envahi le centre-ville dès la fin de matinée.
Sous le mot d'ordre "Ils veulent ruiner le pays, il faut l'empêcher", les manifestants se sont rassemblés sur les avenues menant à la grande place Colon (ci-dessous).
Ils y ont écouté les leaders syndicaux dénoncer la politique de rigueur menée par le gouvernement de droite. Dans le cortège, des grands ciseaux pour dénoncer les coupes budgétaires. Dessus : "Rajoy [actuel chef du gouvernement], roi du mensonge et des restrictions."
"Nous voulons dire haut et fort au gouvernement que nous ne sommes pas d'accord, que sa politique fait trop de dégâts, que nous ne nous résignons pas, parce qu'il y a des alternatives et que c'est un mensonge de dire qu'il n'y a pas d'autre issue", a lancé à la foule le secrétaire général du syndicat CCOO, Ignacio Toxo.
Après que les manifestants se sont dispersés, c'est l'extrême droit qui a défilé, contre les syndicats, les banques et les responsables politiques.
A l'Ouest de la péninsule, ce sont 100 000 personnes qui ont manifesté dans les rues de Lisbonne, la capitale portugaise.
Organisés via internet, ces rassemblements ont réuni des Portugais de toutes catégories. "Dégage! Le FMI, c'est faim et misère" ont scandé les manifestants qui réclament la démission du gouvernement de centre-droit.
Le cortège est passé devant les locaux du FMI. malgré le cordon de protection policière, certains ont jeté des tomates et des bouteilles en plastique contre le bâtiment.
Sur le panneau brandit par cette manifestante : "Si vous payez des cacahuètes, vous avez des singes!"
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