Greenpeace veut porter le coup de grâce au futur traité transatlantique. Sur la façade du Reichstag, le Parlement allemand à Berlin, l'ONG dévoile et met en ligne 248 pages de documents confidentiels. "Il est scandaleux de négocier dans l'opacité. Ce ne sont pas des secrets commerciaux, mais la protection de notre environnement", explique le responsable de Greenpeace Stefan Krug.Crainte du poulet au chlorePour les détracteurs de ce projet de partenariat entre les États-Unis et l'UE, le principe de précaution et le mode de vie des Européens vont voler en éclats. La négociation n'est pas encore terminée, rétorque la Commission européenne, qui assure que les Européens ne mangeront pas de poulets au chlore. Pas question donc de céder sur le fonds. Pour le moment, les États-Unis refusent d'ouvrir ses marchés publics aux entreprises européennes. C'est le combat du pot de terre européen contre le pot de fer américain.