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Les députés renoncent à augmenter la taxe de séjour

L'amendement gouvernemental a pu être adopté grâce aux voix de l'UMP, l'UDI et des radicaux de gauche. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
L'Assemblée nationale a voté, de justesse, un amendement supprimant la hausse de la taxe de séjour de 1,50 euro à 8 euros, dans la nuit du 15 au 16 juillet 2014. (  MAXPPP)

Trente-trois pour, 28 contre. L'Assemblée nationale a accepté de justesse, dans la nuit du mardi 15 au mercredi 16 juillet, de ne pas relever le plafond de la taxe de séjour à 8 euros, contre 1,50 euro actuellement, dans le cadre du projet de budget rectificatif 2014.

La majorité du groupe socialiste (25 sur 41 députés du groupe, dont son président, Bruno Le Roux), comme les écologistes, ont voté contre l'amendement gouvernemental proposant de supprimer cette mesure. Le texte a pu être adopté en première lecture grâce aux voix de l'UMP, de l'UDI et des radicaux de gauche. Ce qui repousse la réforme sur cette question à 2015.

Les députés PS face à l'opposition ferme de Laurent Fabius

L'Assemblée devra encore se prononcer sur la hausse à 2 euros de la taxe de séjour en Ile-de-France, que le gouvernement propose aussi de supprimer. Ces hausses ont été adoptées le 25 juin sur proposition de députés socialistes, en particulier d'Ile-de-France, sans que le gouvernement ne s'y oppose. Mais elles ont ensuite suscité la vive opposition du ministre aux Affaires étrangères, Laurent Fabius, qui a relayé les inquiétudes des professionnels du tourisme.

La commission des Finances de l'Assemblée avait alors proposé un nouveau mécanisme inspiré d'un rapport parlementaire sur la fiscalité des hébergements touristiques. Entre autres modifications : de nouveaux tarifs ne pouvant dépasser 3,50 euros par nuitée et par personne, mais aussi un nouveau barème, avec une catégorie spécifique pour les palaces.

Les parlementaires UMP ont, de leur côté, fustigé une hausse qui risquait de "garrotter l'industrie touristique", selon le député Julien Aubert ou de "porter atteinte au pouvoir d'achat de Français qui partent en vacances une ou deux semaines" pour l'élue Marie-Christine Dalloz.

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