Cet article date de plus d'onze ans.

Compétitivité : Ayrault juge que son pacte créera 300 000 emplois

Le Premier ministre estime que son dispositif est très différent de la "TVA sociale" votée sous Nicolas Sarkozy et abrogée par la gauche cet été.

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Jean-Marc Ayrault, le 6 novembre 2012 sur le plateau de TF1. (THIBAULT CAMUS / AFP)

COMPETITIVITE – Optimisme excessif ou réalité économique ? En tout cas, le Premier ministre se veut confiant quant aux effets du pacte de compétitivité annoncé mardi. Dans une interview au quotidien Les Echos, mercredi 7 novembre, Jean-Marc Ayrault estime que ce dispositif permettra, "à l'horizon 2017, de soutenir l'activité à hauteur de 0,5 point de PIB et de créer plus de 300 000 emplois".

Le chef du gouvernement s'attache par ailleurs à relativiser les hausses de TVA prévues dans son plan, et estime qu'elle n'est pas similaire à la "TVA sociale" votée sous Nicolas Sarkozy et abrogée par la gauche cet été.

"Deux fois plus de compétitivité, deux fois moins de TVA"

"La TVA va représenter moins d'un tiers du plan de financement, alors qu'avec la TVA dite sociale de Nicolas Sarkozy, c'était presque l'intégralité, plaide Jean-Marc Ayrault. Au total, nous faisons deux fois plus pour la compétitivité que Nicolas Sarkozy (20 milliards d'euros contre 10,6 milliards d'euros) tout en faisant près de deux fois moins de TVA (6 milliards d'euros environ contre 10,6) ! Et surtout, l'équipe précédente ne proposait aucune des nombreuses autres mesures du rapport Gallois que nous reprenons."

Reste toutefois la hausse significative du taux intermédiaire de TVA, qui passera en 2014 de 7% à 10%, et qui touchera de plein fouet plusieurs secteurs, comme la restauration et du bâtiment. "Ces secteurs de l'économie vont largement bénéficier des contrats de génération que nous mettons en place, ainsi que du crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi, puisque les salaires y sont souvent inférieurs à 2,5 smic, explique le Premier ministre. Aucun secteur ne devrait subir une hausse de la TVA supérieure à l'allègement de charges dont il bénéficie avec le crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi, puisque la baisse du coût du travail est trois fois plus forte que l'augmentation de la TVA", ajoute-t-il.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.