Les frais de prélèvement représentent un joli pactole pour les banques françaises : au moins 1,2 milliard d'euros auraient été récoltés l'an dernier, selon une association de consommateurs. Une pratique qui passe mal. "Les banques vivent avec ces frais. Ce n'est pas normal", explique un consommateur. Car, pour chaque prélèvement rejeté, les banques peuvent facturer jusqu'à 20 euros de frais. Des frais moins élevés chez nos voisins européensEn France, les banques sont plus gourmandes qu'à l'étranger selon les études. En Allemagne, c'est seulement 3 euros de frais maximum par prélèvement rejeté, et 7,50 euros en Belgique. En Espagne, les frais ne peuvent pas atteindre plus de 39 euros par mois. Des écarts injustifiés selon les associations. "La solution viendra des pouvoirs publics qui devraient imposer aux banques une tarification raisonnable, en relation avec la prestation qui ne coûte que quelques dizaines de centimes", précise Serge Maitre, de l'association française des usagers des banques.