L'État serait un piètre gestionnaire d'entreprise, c'est ce que dénonce la Cour des comptes. Air France, Airbus, Areva, EDF, Renault, la SNCF, dans ces sociétés en partie publiques, l'État ne ferait pas toujours les bons choix, partagés entre décisions politiques et stratégies économiques.Faire le ménage dans les participations de l'ÉtatCertains critiquent l'intervention de l'État. Mais pour d'autres, l'État doit pouvoir peser sur la stratégie de certaines sociétés. "L'État, en principe, a des préoccupations de long terme, il a des préoccupations de cohérence des territoires, pour conserver de l'activité dans les territoires. Il a des préoccupations d'emploi donc il est tout à fait important que cet acteur soit aussi présent dans les entreprises", déclare l'économiste Benjamin Coriat. Pour la Cour des comptes, il faut faire le ménage dans ces participations.