Faire des économies, c'est l'obsession de Gil Avérous, le maire de Châteauroux (Indre). Face au tour de vis de l'Etat, il a joué le jeu. Pour compenser, il avait le choix d'augmenter les impôts de 20% ou, c'est ce qu'il a jugé préférable, faire des économies dans le fonctionnement de la ville, en fusionnant les services qui doublonnaient entre la commune et l'agglomération. Ce qui a entraîné la suppression de 58 postes.Pas de baisse en 2018Depuis trois ans les dotations de l'Etat ont fondu : de 15 millions en 2014 à 10 millions en 2017. La moindre économie est traquée, les lampadaires sont, par exemple, équipés d'ampoules à basse consommation. Selon le maire de la ville, difficile d'aller beaucoup plus loin. De telles économies seraient possibles pour les autres villes, selon une économiste libérale. Face à la colère des maires, Emmanuel Macron a promis qu'il n'y aurait pas de nouvelles baisses de dotations en 2018.