Bruno Le Maire abaisse à 1% la prévision de croissance pour 2024 et un plan d'économies "immédiat" de 10 milliards d'euros sur les dépenses de l'Etat

Le ministre de l'Economie a évalué, dimanche soir, la croissance française à 1% pour 2024, au lieu du 1,4% initialement prévu.
Article rédigé par franceinfo
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Bruno Le Maire à Paris, le 14 février 2024. (MATHILDE KACZKOWSKI / HANS LUCAS / AFP)

Un vaste plan d'économies. Invité du journal de 20 heures de TF1 dimanche 18 février, Bruno Le Maire a annoncé avoir revu la prévision de croissance pour 2024 à 1%, alors qu'elle était. initialement prévue à 1,4% en 2024. "C'est une croissance positive, mais qui prend en compte le contexte géopolitique", comme la guerre en Ukraine, le conflit au Proche-Orient, le "ralentissement économique très marqué en Chine" et "une récession en 2023 en Allemagne", a justifié le ministre de l'Economie et des Finances.

Fort de ce constat, le locataire de Bercy s'est refusé à toute augmentation des impôts pour maintenir le déficit budgétaire du pays à 4%. "Je m'engage, comme je le fais depuis sept ans, à ne pas augmenter les impôts", a-t-il martelé. "En revanche, on gagne moins, on dépense moins", a-t-il ajouté, annonçant pour ce faire, un vaste plan d'économie de 10 milliards d'euros, "immédiatement, dans les jours qui viennent", sur les dépenses de l'Etat, afin de respecter ses objectifs budgétaires. "Cela peut être sur l'énergie, sur l'immobilier, sur les achats", a-t-il précisé, insistant sur le fait que "ce n'est pas la Sécurité sociale qui va être touchée", ni "les collectivités territoirales".

"Tous les ministères contribueront à hauteur de ce qu'ils représentent dans le budget national", a ajouté Bruno Le Maire. Il a détaillé que ces 10 milliards d'économies seraient répartis ainsi : cinq milliards sur les dépenses de fonctionnement de tous les ministères, un milliard sur l'aide publique au développement, un milliard d'euros sur MaPrimeRenov' ou encore une "contribution" des opérateurs de l'Etat.

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