Automobiles : les raisons de la crise du secteur
C'est un grand rendez-vous qui n'aura pas lieu, mais cette fois, ce n'est pas pour des raisons sanitaires. Le salon de l'Automobile de Genève (Suisse) a été annulé, signe que le secteur va mal.
"Ça va mal pour l'automobile, et c'est inédit en période de reprise économique", explique la journaliste Justine Weyl sur le plateau du 12/13. "Jamais les ventes de voitures neuves n'avaient fléchi lorsque la croissance est là. Pourtant, c'est bien le cas aujourd'hui : la hausse du PIB cette année est attendue autour de 6%, et le nombre d'immatriculations de voitures particulières a reculé d'un peu plus de 23% par rapport à 2019."
Hausse des prix et découragement des acheteurs
Pourquoi une telle crise dans le secteur ? "Il y a un problème d'offres. La production est tout simplement insuffisante, retardée par la pénurie de semi-conducteurs, des composants électroniques indispensables à la fabrication des tableaux de bord notamment. En conséquence, les délais de livraisons sont rallongés." Des raisons qui découragent les acheteurs, ce qui finit de précipiter cette crise. La demande est en berne et les prix ont grimpé : "une voiture neuve coûte en moyenne 7 000 euros de plus qu'en 2010", explique la journaliste.
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