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Renault-Nissan : Carlos Ghosn et ses super-bonus au cœur d'une nouvelle polémique
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Carlos Ghosn, le PDG de Renault, est à nouveau dans la tourmente. France 3 revient sur l'affaire.
Selon Reuters, l'alliance Renault-Nissan-Mitsubishi aurait décidé de créer une société aux Pays-Bas. Le but ? Que les trois entreprises y versent une partie des économies réalisées grâce à leur regroupement, soit 80 millions d'euros qui seraient ensuite redistribués aux principaux dirigeants sous forme de super-bonus. "C'est quelque chose qui a priori visait à cacher de l'information aux actionnaires et à éviter que les actionnaires puissent approuver [ou non, ndlr.] ces nouvelles rémunérations", explique Loïc Dessaint, directeur général du cabinet Proxinvest.
Pas une première
Déjà l'an dernier, les actionnaires avaient voté contre la rémunération de Carlos Ghosn lors d'une assemblée générale houleuse. Mais jusqu'à présent, leur avis était purement consultatif. Le PDG de Renault avait donc pu toucher 7,2 millions d'euros grâce au soutien des administrateurs du groupe, plus 8,4 millions d'euros au titre de Nissan.
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