Fin d'Autolib' : à qui la faute ?

Autolib' coupe le contact. Après 7 ans d'activité, le service d'autopartage de voitures s'arrête mardi 31 juillet à 23h59, pour cause de déficit chronique. Le syndicat Autolib' pointe du doigt le groupe Bolloré, qui ne se serait pas assez investi. "Nous avons le sentiment que le groupe Bolloré s'intéressait plus à faire une démonstration industrielle de l'efficacité de ses batteries qu'à définir un service public de qualité pour l'ensemble des usagers", affirme Catherine Baratti-Elbaz, présidente du syndicat Autolib' Vélib' Métropole. 

Le groupe Bolloré blâme les municipalités 

Le syndicat s'insurge aussi contre les 233 millions d'euros réclamés par l'entreprise aux communes, en guise de dédommagement. Une requête que défend Marie Bolloré, renvoyant la balle aux municipalités. "Les choses sont devenues très compliquées du fait de la volonté du syndicat d'étendre le périmètre du service (...). Nous avons signalé à plusieurs reprises que plus on s'éloignait de Paris, plus la perspective de rentabilité s'éloignait", a-t-elle déclaré au JDD.