À 11 heures, dans la matinée du vendredi 7 octobre près de Paris, beaucoup de stations sont à sec. Les automobilistes se débrouillent pour ne pas se retrouver en panne d’essence. C’est le retour du bouche-à-oreille. "C’est un collègue qui est venu ici ce matin, donc il m’a envoyé un message et je suis venue de suite", explique une conductrice. "Mon fils m’a dit qu’il y avait de l’essence ici", poursuit une autre.Les stations d’autoroutes prises d’assautMais désormais, le carburant se mérite. Il faut généralement franchir les 300 mètres d’attente avant de pouvoir décrocher la pompe. Certains ont appelé les stations avant de s’y rendre pour ne pas perdre de temps. Une application permet aussi de trouver une station où il reste encore de l’essence. Mais sur place, il est déjà trop tard. "Je vais prendre le train", se résout une automobiliste. Les stations d’autoroute, approvisionnées en priorité, sont prises d’assaut.