Pénurie de carburant : les réquisitions du gouvernement ne passent pas, la grève s’amplifie
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L’épreuve de force se poursuit entre les grévistes et le gouvernement, mercredi 12 octobre. Les premières réquisitions de personnel ont commencé, mais six des huit raffineries sont toujours bloquées.
Mercredi 12 octobre au soir, les premiers camions n’ont pas encore quitté la raffinerie de Gravenchon-Port-Jérôme en Seine-Maritime. Sur le piquet de grève, les visages sont fermés depuis l’annonce de la toute première réquisition de personnel. "Un huissier de justice vient de remettre à l’instant une lettre de réquisition à un salarié gréviste qui était ici en poste", affirme Christophe Aubert, délégué syndical CGT.
D’autres raffineries se sont mobilisées depuis l’annonce des réquisitions
Au total, quatre salariés ont été réquisitionnés sur ce site. Pour l’instant, il n’est pas question de redémarrer la raffinerie, seulement de permettre à Exxon-Mobil de puiser dans les réserves. La réquisition est condamnée par Philippe Martinez, le leader de la CGT, venu soutenir les grévistes. "C’est une décision scandaleuse et nous sommes aux côtés des salariés (...) pour les défendre", a-t-il déclaré. Au même moment, chez Total, la CGT est reçue par la direction. L’ouverture de négociation est enfin à l’ordre du jour sans pour autant entrevoir une sortie de crise. Certaines raffineries se sont mobilisées depuis l’annonce des réquisitions.
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