Blocage des dépôts pétroliers : les manifestants causent des pénuries dans les stations-services
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Malgré le plan résilience du gouvernement, des pêcheurs, agriculteurs et professionnels du BTP bloquent des dépôts pétroliers, jeudi 17 mars. Ils réclament des mesures plus fortes comme la baisse des taxes sur le carburant.
Le face-à-face dure depuis le début d’après-midi, jeudi 17 mars. Devant les CRS, un petit groupe d’artisans du BTP et de routiers. Ils réclament une baisse immédiate du prix du gazole non-routier, le GNR. "Aujourd’hui, il faut du concret. Si on n'a pas de concret, pour nous, on n’est pas décidé à bouger", déclare l’un d’eux. Un autre souhaite que le litre de GNR revienne entre 0,75 et 0,80 centime.
Les stations-service à sec
Les CRS pourraient décider d’intervenir, mais une cinquantaine d’engins de chantier bloquent l’entrée du dépôt de carburant. Aux alentours, ce blocage pose un problème. Plusieurs stations-service ont dû fermer, leurs cuves étant à sec après trois jours de blocage. "Les gens râlent et nous téléphonent beaucoup pour savoir si on a du carburant", rapporte Séverine, secrétaire d’un garage dans le Morbihan. De leurs côtés, les agriculteurs ont annoncé des opérations escargot en Bretagne dès demain.
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