Voitures polluantes : les automobilistes français champions du malus
560 millions d'euros, c'est le montant perçu par l'État en 2018 selon la Cour des comptes au titre du malus imposé par les véhicules polluants. Bien plus que les prévisions. France 2 vous explique les raisons de cette flambée des prix.
Les Français ont du mal à renoncer aux voitures polluantes malgré le malus imposé. "Je m'en suis rendu compte, mais ça ne va pas me décourager, car je veux changer de voiture", détaille une cliente chez un concessionnaire. En 2018, dans 30% des cas les voitures étaient vendues avec un malus, soit 12 points de plus qu'en 2017. Des recettes en hausse pour l'État, 560 millions d'euros. Le marché automobile se porte bien avec des ventes à succès, comme les véhicules familiaux à motorisation essence, concernés par le malus.
Plus de véhicules concernés par le malus
Le taux de référence du malus a baissé, passant de 130 grammes de CO2 par kilomètre entre 2014 et 2016 à 120 grammes en 2018. Avec pour conséquence, un nombre plus important de véhicules concernés par cette taxe. "Un constructeur et une association qui fait du microcrédit pourront se mettre ensemble pour proposer à l'acheteur une voiture avec une aide à l'achat, mais aussi une capacité à avoir pour 50 euros par mois de crédit une nouvelle voiture", détaille le ministre de la Transition écologique et solidaire François De Rugy pour inciter les plus modestes à acheter des véhicules moins polluants.
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