Île-de-France : alerte à la pollution
Limiter dans la mesure du possible les déplacements en voiture, privilégier les transports en commun, et si on prend son véhicule, réduire sa vitesse de 20 km/h, ce sont les mesures mises en place depuis jeudi 21 février en Île-de-France. Toujours pas de circulation différenciée en revanche, malgré l'insistance de la maire de Paris.
Paris sous le soleil, mais Paris sous la pollution des particules fines. L'indice de la qualité de l'air est jugé très moyen lundi 25 février, mais mardi et mercredi, ce sera encore pire. "On a des émissions locales qui sont piégées et qui ne peuvent pas s'échapper parce qu'on a un anticyclone, il fait doux la journée et froid la nuit. Et toute la pollution que l'on va émettre localement ne va pas pouvoir s'échapper", explique Charlotte Songeur, ingénieur Airparif à France 3.
48 000 décès à cause des particules fines
Depuis jeudi, la mairie de Paris demande à la préfecture de police de Paris des mesures de restriction de circulation. L'idée est d'interdire les véhicules les plus polluants, comme certains diesels ou voitures sans vignette Crit’Air. Pour les deux-roues, avec une vignette à quatre ou cinq, ce serait circulation interdite. Lundi 25 février, Anne Hidalgo dénonce le double discours de l'État. "Dès lors qu'il y a un pic de pollution, il devrait y avoir des mesures de restriction ciblées. On a mis en place des vignettes Crit’Air qui permettent de savoir précisément quels sont les véhicules les plus polluants ou pas", argumente-t-elle. Du côté de la préfecture, on défend des mesures "proportionnées". La pollution aux particules fines serait à l'origine d'au moins 48 000 décès prématurés.
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