Diesel : Renault suspecté de stratégies frauduleuses depuis plus de 25 ans
Renault, premier constructeur automobile français, au coeur d'un scandale. La répression des fraudes estime que la direction a mis en place depuis 25 ans déjà des stratégies frauduleuses pour fausser les résultats des tests anti-pollution de certains moteurs.
25 années de tricherie, voilà la lourde accusation de la répression des fraudes envers Renault. Une tromperie organisée pour maquiller les émissions polluantes de ses véhicules. Selon Bercy, toute la chaîne de direction est impliquée, jusqu'à son PDG Carlos Ghosn. Il y a deux mois, il niait pourtant farouchement les faits. Mais les enquêteurs s'appuient sur des preuves concrètes comme cet échange de mails au sein de la direction publié ce mercredi 15 mars dans Libération.
Trois juges sont chargés de l'enquête.
Ce mail est échangé entre responsables de Renault : "Ce système de dépollution est donc très vite inopérant sur la route, mais il fonctionne pendant les tests". Des éléments qui ont motivé l'ouverture d'une information judiciaire il y a trois mois. Partie civile dans le dossier, l'UFC-Que Choisir réclame aujourd'hui une sanction exemplaire. Plus de 900 000 véhicules diesel pourraient être concernés. Jugés performants lors de tests en laboratoire, ils dépasseraient en fait le seuil réglementaire des émissions en CO2. Trois juges sont chargés de l'enquête.
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