Un examen beaucoup plus minutieux. Voilà l'objectif d'une nouvelle réforme qui souhaite s'aligner sur les autres pays européens. Depuis plusieurs semaines, les centres de contrôle voient défiler les automobilistes : la réforme n'entrera en vigueur qu'en mai 2018. Le nombre de points à contrôler reste stable, mais une autre liste a explosé : celle des défauts majeurs qui nécessitent une contre-visite. Avant, 178 défauts étaient ciblés, désormais ce sera 467 avec l'obligation de réparer sous deux mois.Des contrôles plus longs, donc plus chersAutre nouveauté : 127 défaillances critiques font leur apparition. Elles impliqueront l'immobilisation du véhicule sous 24 heures. Deux choix se dessineront alors : rentrer chez soi et appeler une dépanneuse ou trouver en quelques heures le bon garagiste. Dans l'urgence, moins de comparaison en termes de prix. Les contrôles plus stricts seront plus longs et donc plus chers : les prix vont augmenter de 15% à 20%. Les contre-visites, plus fréquentes, vont également alourdir la facture.