Cet article date de plus de dix ans.

Alstom : Siemens-Mitsubishi surenchérissent à leur tour

"L'offre en numéraire augmente de 1,2 milliard, à 8,2 milliards d'euros, et l'évaluation des activités énergie d'Alstom croît de 400 millions, à 14,6 milliards d'euros", explique un communiqué publié tôt ce matin. Alstom fait savoir qu'il se réunira d'ici à lundi pour statuer sur les offres.
Article rédigé par Guillaume Gaven
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Les patrons de Siemens et Mitsubishi Heavy Industries, en début de semaine à Paris © REUTERS/Christian Hartmann)

Après la surenchère de General Eletric, voici celle du concurrent... in extremis, ou presque : Alstom a fait savoir qu'il examinerait les offres sur la table très rapidement. Son conseil d'administration se réunira d'ici lundi. "D'ici là, Alstom n'a pas l'intention de communiquer plus avant sur le processus en cours" , fait-il savoir.

Siemens-Mitsubishi ont donc annoncé ce vendredi matin qu'ils amélioraient leur offre sur Alstom. Selon le communiqué, "l'offre en numéraire augmente de 1,2 milliard d'euros, à 8,2 milliards d'euros, et l'évaluation des activités énergie d'Alstom croît de 400 millions d'euros, à 14,6 milliards d'euros".  Ils proposent également une "coentreprise dans le management de la mobilité, incluant les activités de signalisation" .

Reçus à l'Elysée

Dans le détail, Siemens offre 400 millions d'euros de plus que prévu, soit 4,3 milliards d'euros, pour les turbines à gaz d'Alstom. Mitsubishi prendrait pour sa part 40% d'une holding commune avec Alstom, qui chapeauterait les activités turbines à vapeur, hydraulique et réseaux énergiques. Dans la première proposition la structure était plus compliquée avec trois coentreprises distinctes. Cette nouvelle architecture se traduit par un investissement de 3,9 milliards d'euros pour le japonais, contre 3,1 milliards dans la première mouture.

Hier, General Electric avait revalorisé son offre, à 12,35 milliards d'euros de trois coentreprises, dont une dans les turbines à vapeur avec un droit de veto pour l'Etat français. L'américain est également prêt à céder à Alstom ses activités de signalisation ferroviaire, ce qui a contraint Siemens à faire de même. 

Les dirigeants de General Electric, de Siemens et de Mitsubishi, doivent être reçus dans la journée par François Hollande.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.