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Vidéo  ADP : "L'Etat conservera à peu près 20%" avance Benjamin Griveaux, avant d'assurer "qu'aucune décision n'a été prise"

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Article rédigé par franceinfo
Radio France

L'Assemblée examine le projet de loi Pacte qui prévoit le désengagement de l'Etat du capital d'ADP (ex-Aéroports de Paris). "Ce n'est pas une privatisation", défend le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux sur France Inter

"L'Etat conservera à peu près 20%" du groupe ADP (ex-Aéroports de Paris), a assuré Benjamin Griveaux, mardi 12 mars, sur France Inter. "Dans 70 ans, il y a un retour dans l'Etat, donc ce n'est pas une privatisation, il ne faut pas raconter n'importe quoi", a ajouté le porte-parole du gouvernement. "Est-ce que c'est le rôle de l'État de faire des baux commerciaux pour des boutiques de luxe dans des duty-free ? s'est-il interrogé sur France Inter. Ma réponse est non."

Peu après l'interview accordée à France Inter, Benjamin Griveaux a nuancé en affirmant dans un tweet que "comme l’a rappelé Bruno Le Maire en commission spéciale à l’Assemblée nationale, aucune décision n’a été prise sur le maintien ou non de l’État au capital". Il assure par ailleurs que "des garanties solides sur les tarifs et la régulation seront apportées par la loi Pacte."

La question de la privatisation du groupe ADP est de retour devant l'Assemblée cette semaine. En première lecture, début octobre, les députés avaient déjà autorisé la privatisation du groupe aéroportuaire, au grand dam de l'opposition qui avait dénoncé une atteinte au patrimoine national. Mais le Sénat s'y est opposé début février au terme d'un débat houleux.

Le projet de loi Pacte pour la croissance des entreprises prévoit la suppression de l'obligation pour l'État de détenir la majorité du capital d'ADP. La durée d'exploitation concédée sera limitée à 70 ans. L'Etat français détient actuellement 50,6% d'ADP.

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