Cet article date de plus de quatre ans.

Remboursements : les compagnies aériennes tirent la sonnette d'alarme

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 1min
Remboursements : les compagnies aériennes tirent l’alarme
Remboursements : les compagnies aériennes tirent l’alarme Remboursements : les compagnies aériennes tirent l’alarme (France 2)
Article rédigé par France 2 - Laurent Bazizin
France Télévisions
France 2

Les autorités aériennes appellent à l’aide : elles implorent les passagers dont les vols ont été annulés pendant l’épidémie d’accepter les avoirs proposés par les compagnies plutôt que de solliciter un remboursement. Il en va de la survie de nombreuses compagnies dont la situation économique est déjà catastrophique.

Suite aux nombreux vols annulés durant les mois de confinement, les voyageurs demandent le remboursement de leurs billets non utilisés, mais certaines compagnies préfèrent proposer un avoir pour un voyage ultérieur. Le transport aérien est en effet au bord du gouffre, à tel point qu’Alexandre de Juniac, le patron du secteur, lance un appel de détresse : "Face à cette situation tellement grave et totalement imprévue et sans précédent, on demande l’aide des passagers. On comprend que certains acceptent de nous l’accorder alors que d’autres préfèrent un remboursement immédiat."

Un remboursement dans les sept jours

Cette demande est abusive selon l’union des consommateurs, qui rappelle que l’on peut exiger un remboursement dans les sept jours et non neuf mois comme proposé par certaines compagnies. Alain Bazot, président de UFC-Que choisir explique : "C’est un secteur qui est subventionné en permanence parce qu’il n’y a pas de taxe sur le kérosène, et puis maintenant on voudrait que les consommateurs jouent les banquiers après les avoir malmenés. Les clients ne doivent pas se laisser faire, nous avons agi en justice, nous attendons une réponse du tribunal judiciaire. Nous avons demandé une injonction de cesser cette pratique illicite du refus de remboursement."


Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.