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Crash en Indonésie : l'avion de Lion Air n'aurait pas dû être autorisé à voler

Un Boeing 737 Max 8 de la compagnie, à destination de Pangkal Pinang (Indonésie), avait plongé dans la mer une dizaine de minutes après avoir décollé de Jakarta, le 29 octobre. L'ensemble des 189 passagers et membres d'équipage sont morts.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Des enquêteurs examinent des pièces de l'appareil de Lion Air qui a plongé dans la mer le 29 octobre 2018, le 7 novembre 2018 au port de Jakarta (Indonésie).  (BAY ISMOYO / AFP)

L'avion de Lion Air qui s'est abîmé au large de l'Indonésie fin octobre, tuant 189 personnes, n'aurait pas dû être autorisé à voler après avoir subi un problème technique lors du vol précédent, a annoncé l'agence nationale de sécurité des transports, mercredi 28 novembre. 

Ce Boeing 737 Max 8 de la compagnie, à destination de Pangkal Pinang (Indonésie), avait plongé dans la mer une dizaine de minutes après avoir décollé de Jakarta, lundi 29 octobre. L'ensemble des 189 passagers et membres d'équipage à bord sont morts, et 125 personnes ont été formellement identifiées à ce jour.

"Au cours du vol de Denpasar à Jakarta", précédant celui entre Jakarta et Pangkal Pinang, "l'appareil a subi un problème technique mais le pilote a décidé de continuer le vol", a indiqué le responsable de l'agence de sécurité des transports. "A notre avis, l'avion n'était plus en état de voler et n'aurait pas dû continuer", a-t-il déclaré au cours d'une conférence de presse.

Lion Air doit "améliorer" ses mesures de sécurité

Le rapport d'enquête préliminaire confirme que les pilotes ont eu des difficultés liées au système qui évite à un avion de décrocher – les enquêteurs avaient initialement évoqué un problème sur un capteur de vitesse et des sondes d'incidence du Boeing 737 Max. Un rapport définitif sur les causes exactes de l'accident n'est pas attendu avant l'année prochaine.

La compagnie aérienne Lion Air doit "améliorer" ses mesures de sécurité, a jugé l'agence indonésienne de sécurité des transports dans son rapport d'enquête préliminaire. Elle doit ainsi, selon l'agence, "améliorer la culture de sécurité" et doit s'assurer que "les documents opérationnels" qui répertorient notamment les réparations sur ses appareils "soient bien remplis et documentés". 

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