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Aéroports de Paris : des centaines de salariés manifestent contre les baisses de salaires à Roissy et Orly

Les manifestants demandent le retrait du plan d'adaptation des contrats de travail, contre lequel s'est prononcé le CSE le 21 mai et qui prévoit la suppression de certaines primes.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
L'entrée de l'aéroport d'Orly, le 18 décembre 2020. (NICOLAS LEPAGNOT / HANS LUCAS / AFP)

Plusieurs centaines de manifestants ont de nouveau perturbé, vendredi 25 juin au matin, le fonctionnement des aéroports de Roissy et Orly pour demander le retrait du plan de la société Aéroports de Paris (ADP) impliquant des baisses de salaires.

"Les salariés sont en colère, on ne les maîtrise plus, a déclaré Rachid Eddaidj, de la CFE-CGC. A Roissy, certains se sont désolidarisés du mouvement. Ils sont entrés dans l'aérogare, occasionnant une grosse perturbation dans les terminaux 2E et 2F. En plus, les routes d'accès étaient bloquées, on a vu des passagers arriver à pieds." "Les salariés ont bloqué les postes d'inspection de filtrage pendant trois heures", a complété Frédéric Lecoq (CGT).

Le trafic aérien à Orly "légèrement" perturbé 

Selon les deux syndicalistes, environ 700 personnes étaient présentes à Charles-de-Gaulle et une petite délégation de salariés, sans aucun représentant syndical, a été reçue par le directeur de la plateforme afin de calmer les esprits. "Ces perturbations n'ont pas entraîné de conséquences sur le trafic aérien", précisent ces sources tandis que les syndicats réfutent tout incident avec les forces de l'ordre. A Orly, entre 150 et 300 personnes, selon les sources, se sont rassemblées pour manifester, prendre la parole, filtrer les passagers et perturber les accès. L'activité a été "légèrement" perturbée, selon les autorités.

Les salariés demandent le retrait du plan d'adaptation des contrats de travail (PACT), contre lequel s'est prononcé le CSE le 21 mai et qui prévoit la suppression de certaines primes. En cas de refus, ils s'exposent à un licenciement par le biais d'un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE).

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