DongFeng : historique du groupe chinois
Demain le dernier héritier cedéra sa place.
Est-ce la fin des ennuis pour Peugeot ? Bonsoir François Lenglet, vous nous répondrez dans un instant. D'abord qui est ce groupe chinois Dongfeng.
Des relations chaleureuses et fructueuses. C'est l'image que les deux patrons de PSA et de Dongfeng s'évertuent de donner en public. Une grande famille, cela n'a pas toujours été le cas. Dongfeng, Vent de l'est en chinois, voit le jour en 1969, en pleine Révolution culturelle par la volonté de Mao. 23 ans plus tard, au début des années 90, lorsque la Chine s'ouvre, le fabricant de camions signe un accord avec Peugeot-Citroën. En France, PSA ne s'intéresse pas trop à ce marché lointain. Les relations sont alors tendues entre les deux entreprises. Dongfeng reproche à PSA son désintérêt. Il va chercher d'autres partenaires, Honda, Nissan et Renault. La société devient un géant. Il développe sa propre ligne: il produit 3 millions de véhicule et devient numéro2 en Chine. Il emploie 150.000 personnes. PSA investit dans quatre usines en Chine.
Pour PSA, le marché chinois est très important. Beaucoup de technologies développées par PSA intéressent Dongfeng. C'est gagnant-gagnant pour les deux.
PSA a promis d'ouvrir ses bureaux d'études à Dongfeng, et de partager sa technologie "hybride-air". Dongfeng ne serait intéressée que par ce transfert de technologie ? Au-delà, mettre le pied dans le 9e constrcteur automobile mondial est stratégique pour la Chine.
Cela ne date pas d'aujourd'hui que les Chinois s'intéressent à l'industrie automobile européenne. Ils ont déjà ressuscité le britannique MG, racheté Volvo et pris une forte participation dans Saab. Cela ne se passe pas sans conflits des cultures.
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