Documentaires : "Des éléphants en danger" aujourd'hui à 16h25 sur France 2

Vous pourrez suivre dès 16h25, sur France 2, "Grandeurs nature" revient sur la menace en Afrique contre une espèce: les éléphants sont la cible du braconnage. Illustration en Côte d'Ivoire: ils étaient 5.000 dans les années 80, aujourd'hui les spécialistes n'en dénombrent que 1.000.

En Côte d'Ivoire, une drôle de chasse s'organise. Pas question de tuer ces éléphants ou de leur faire du mal, seulement de les endormir pour les déplacer vers un habitat plus approprié. Un tir avec un puissant anesthésiant, puis il faut faire vite.

Il y a toujours un risque, on ne sait pas pourquoi mais quinze minutes après avoir été anesthésiés, ils peuvent mourir. Il faut être auprès d'eux possible.

Cette équipe de spécialistes sud-africains doit charger l'éléphant avant son réveil. Une entreprise qui nécessite de grands moyens pour des mastodontes de 7 tonnes. Si les villageois sont si contents, c'est parce que la cohabitation avec les pachydermes était devenue trop difficile. Les éléphants chassés des forêts par les braconniers se sont dangereusement rapprochés des habitations depuis trois ans. Résultat, des villageois blessés ou tués, comme le fils de ce couple.

On lui avait demandé d'aller travailler dans les champs. Il s'est retrouvé nez à nez avec un éléphant. Il a couru et il s'est fait piétiner.

Sans compter les dégâts dans les cultures de manioc ou dans les bananeraies. Pour survivre, les éléphants doivent manger 200 kilos de nourriture par jour et se ruent sur les récoltes. Le transfert des éléphants, un choix du gouvernement ivoirien pour éviter qu'ils ne soient tués. Leur population s'effondre, il en resterait 1.000 en Côte d'Ivoire.

Leur habitat aussi se réduit. Si vous pouvez en sauver, cette opération a tout son sens.

Après 400 kilomètres de voyage dans un camion adapté, cet éléphant découvre son nouvel habitat, une réserve protégée. Mais ce n'est pas terminé, il y a encore cinq autres pachydermes à déplacer.

"Grandeurs nature", à suivre cet après.