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Divorce : l'adaptation des enfants

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Article rédigé par franceinfo
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La situation est douloureuse.

Deux fois par mois, Benjamin abandonne sa vie parisienne pour Belfort.

Je m'occupe de ma fille là-bas pendant tout le week-end. Ça fonctionne comme cela depuis sa naissance et elle a 11 ans.

Son ex-compagne est retournée vivre à Belfort avec leur fille. Comme 7 papas séparés sur 10, Benjamin voit son enfants un week-end sur deux et la moitié des vacances scolaires. Il ne raterait pour rien au monde ce temps passé avec elle.

Je ne me vois pas voir mon enfant tous les deux mois! Ce n'est pas envisageable. Il m'arrive de temps en temps de ne pas la voir sur plus d'un mois, et c'est pas facile.

Des moments avec sa fille partagés dans cet appartement, un deux-pièces qu'il n'occupe que quatre jours par mois.

J'ai installe un jeu vidéo. J'essaie de reconstruire un petit cocon pour elle pour qu'elle soit la plus agréablement accueillie. A.

chaque fois, Benjamin quitte sa nouvelle femme et son bébé de 7 mois. Maintenir le lien avec sa fille l'oblige aussi à des sacrifices financiers. Il dépense 925 euros par mois.

Ça correspond à la moitié de mon salaire mensuel. C'est un très gros investissement. Il m'est arrivé parfois de ne pas savoir comment j'allais boucler les fins de mois.

Aujourd'hui, 40% des pères divorces ne voient pas ou peu leurs enfants. Un scénario inenvisageable pour Olivier. Il savoure aujourd'hui le plaisir de vivre au quotidien avec son fils Pierre, 15 ans. Durant des années, il ne le voyait qu'un week-end par mois. Il visait vivait à plus de 800 km de chez son ex-femme.

Grâce à ce tout petit contact, on a réussi à créer un lien. Si j'avais disparu définitivement, les choses auraient été plus compliquées.

Olivier s'est battu des années durant devant les tribunaux et il a opté pour des emplois en intérim afin d'être plus disponible.

C'était plutôt courageux de sa part. Tous les pères ne le font pas forcement. C'est une belle preuve d'amour.

L'an dernier, Pierre est retourne vivre chez son père. Il ne supportait plus d'en être séparé.

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