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Détail sur la libération des otages

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Article rédigé par franceinfo
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Que sait-on sur les conditions de cette libération ? Le président du Niger et des hommes de l'ombre ontjoué un rôle-clé. Y a-t-il eu versement d'une rançon ? On parle d'au moins 20 millions d'E. Jean-Yves Le Drian nous répondra dans un instant. D'abord les derniers éléments.

C'est l'homme qui a permis de dénouer la situation. Depuis 24 heures, le Président du Niger, Mahamadou Issoufou, est mis en avant. C'est grâce à ses réseaux que les quatre otages ont été libérés. Pour l'aider, un homme de l'ombre, un négociateur au pouvoir étendu. Il s'agit de Mohamed Akotey, un ancien chef rebelle touareg qui est devenu Ministre de l'environnement. Puis, plus récemment, président du CA d'une filiale d'Areva. Ses larges réseaux lui ont permis de négocier avec les ravisseurs. En septembre dernier, c'est le mois crucial où tout s'est enclenché. Le 19 septembre 2013, F. Hollande vient à Bamako pour l'investiture du président malien. En marge, il va rencontrer le Président nigerien, Un tête à tête au cours duquel les deux hommes tombent d'accord sur les conditions qui vont permettre d'avancer concrètement pour libérer les otages. Le 23 septembre, à la demande de F. Hollande, Jean-Yves Le Drian se rend à Niamey au Niger. Il y retournera 3 semaines plus tard pour verrouiller l'opération. Il y a 10 jours, un groupe d'hommes mené par Mohamed Akotey prend la route de Kidal, le fief des touaregs en territoire malien. Ils vont se rendre jusque dans le Nord-Ouest du Mali, le long de la frontière algérienne. C'est là qu'ils récupèrent les 4 otages qui étaient détenus séparés par groupe de deux. C'est hier dans la journée que le convoi regagne Kidal, ils sont emmenés jusqu'à la capitale Niamey. Y'a t-il eu rançon pour libérer les otages ? Les ravisseurs d'Aqmi ont exigé pendant des mois une forte somme d'argent. Selon nos informations, une contrepartie a bien été versée. Les différentes sources auxquelles nous avons eu accès divergent sur le montant qu'il a fallu payer.

Jean-Yves Le Drian, sur les détails de cette libération. Plusieurs sources parlent du versement d'une rançon d'au moins 20 millions d'euros. Laurent Fabius a rappelé à l'Assemblee que la France n'avait pas payé. Est-ce que quelqu'un d'autre, Areva, a verse une telle somme ?.

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