Dessert des régions : le kouign-amann, spécialité bretonne
Après un hiver de repos, demain débute le spectacle des aigles des remparts.
Le feuilleton est signe Vivien Roussel, Aurelie Jeannot, Ina Palmer. Suite et fin demain. Parcours gourmand avec la découverte des desserts de nos régions. On va en Bretagne pour déguster un kouign-amann. C'est proscrit pour le régime, vue la quantité de beurre utilisée mais c'est tellement bon ! Amann veut d'ailleurs dire "beurre" en breton.
Dans le port de Douarnenez, il se déguste toute l'année. Le kouign-amann, 100% beurre-sucre, est la star des vitrines.
C'est excellent ! Croustillant à l'extérieur, moelleux à l'intérieur.
Une gourmandise et une recette transmises de père en fils. Mêmes ingrédients et proportions depuis 40 ans.
Pour 6 personnes, 300 g de pâte, 200 g de beurre et 200 g de sucre. Avec ces proportions, vous êtes sûr de réussir à peu près.
Reste à maîtriser le coup de main.
On donne des tours, ça veut dire qu'on plie en 3 la pâte où on a incorporé du beurre. On fait un feuilletage. On plie en 3, on allonge, on plie, on allonge, etc.
Une goutte de lait pour dorer le tout.
40 à 45 min de cuisson à 200 degrés.
Longtemps méconnu, le kouign-amann a fait son entrée au JT dans les années 1960.
Ça sent bon. En voilà pour 8 personnes.
50 ans plus tard à Douarnenez, nombreux sont ceux qui se laissent tenter par la spécialité.
Le kouign-amann, c'est typiquement breton. Un dessert unique.
Pas de goûter chez grand-mère, chez l'arrière-grand-mère, sans kouign-amann.
Très bon, mais faut pas en abuser.
Avec une bolee de cidre, excellent.
D‘où vient ce gâteau ? François Hascouet a trouvé le nom d'un pâtissier dans les archives, mais pas l'origine de la recette.
On sait que cela a été fabrique au départ par une boutique place de la Croix à Douarnenez.
150 ans plus tard, dans la pâtisserie de Thierry Lucas, la dégustation peut commencer.
C'est réussi. Caramélisé dessus, dessous, et beurré suffisamment à l'intérieur.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.