Des policiers dans les hôpitaux ?

La question de la sécurité à l'hôpital est à nouveau posée. L'an passé, il y a eu 8.000 agressions physiques. Faut-il des policiers aux urgences ou des officiers armés ? A Nîmes, c'est déjà le cas.

Deux par deux les agents de sécurité patrouillent dans l'hôpital. Pas d'armes mais un radio-téléphone à la ceinture. Leur mission : intervenir en cas de conflit.

On intercepte la personne, on lui explique que le personnel soignant n'est pas là pour se faire agresser.

Ici, 33 agents, des ex-policiers, mais aussi d'anciens aide-soignants. Ils sont présents 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, leur priorité : protéger le personnel médical.

On sait qu'on peut compter sur la sécurité, quand on les appelle, ils arrivent de suite.

Le CHU de Nîmes a été l'un des premiers en 2007 à créer un service de sécurité. En 5 ans, le nombre d'agressions dans les hôpitaux français a augmenté de 84%. En majorité, des violences physiques 47%, puis les insultes 25%. Pour la Fédération hospitalière, il est temps de réagir.

On est en colère parce que on voit monter ça depuis des années, et qu'on sent qu'il n'y a pas de mobilisation. Il ne s'agit pas de mettre des policiers devant tous les hôpitaux, mais dans les endroits plus sensibles il doit y avoir plus de policiers.

Le ministère de la Santé vient de demander un audit dans les hôpitaux les plus sensibles.

Nouvelle hausse d'impôt possible pour des millions de familles.