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Vacances : un été à la tête d'une aire d'autoroute

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Vacances : un été à la tête d'une aire d'autoroute
Vacances : un été à la tête d'une aire d'autoroute Vacances : un été à la tête d'une aire d'autoroute (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2 - G.de Florival, M.Diawara, P.Goldmann, L.Bleuzen
France Télévisions

Les équipes de France Télévisions partent à la rencontre de Français pour lesquels tout commence. Christophe Larcheron vient d'être fraîchement nommé responsable d'une aire d'autoroute, un poste multitâche et exigeant. 

Sur la route des vacances, l'aire d'autoroute est l'arrêt indispensable des automobilistes. Les employés, eux, y travaillent. Christophe Larcheron dirige une dizaine de personnes à Rosny-sur-Seine (Yvelines), sur une aire de repos qui mène à la Normandie. À 53 ans, c'est sa première saison en tant que responsable d'une station d'autoroute. Il avait besoin d'un nouveau défi. "Que ce soit les gares, les aéroports, les autoroutes, pour moi ça reste un type de business à découvrir", justifie ce dernier. Il travaille en moyenne 10 heures par jour, pour un peu plus de 2 000 euros nets par mois, primes comprises. 

Energie et polyvalence 

Quand la journée commence, il faut d'abord tout inspecter, et tout tester. Lors de la venue des équipes de France Télévisions, c'est week-end de départs en vacances. 2 000 personnes s'arrêtent ici chaque jour, avec autant d'estomacs à nourrir. Christophe Larcheron doit pouvoir tout faire. Alors en quelques secondes, il troque l'habit de manutentionnaire pour celui de caissier. 

Pour mettre toutes les chances de son côté, il affiche des promotions à l'entrée de la station-service. "On ne peut pas se louper sur le vendredi et le samedi, parce que ça va représenter 40 à 50% de notre chiffre d'affaires de la semaine", explique-t-il. À l'heure du déjeuner, le ballet des voitures s'emballe, et les sandwiches et salades s'arrachent. Les équipes sont aux petits soins pour les clients. Certains se disent ravis "d'avoir quelqu'un de sympathique" durant leur passage. L'été, une station comme celle de Rosny-sur-Seine accueille trois fois plus de clients que le reste de l'année. Il faut donc aussi recruter, même si les candidats sont rares : le rythme de travail effraie. Christophe Larcheron se voit encore au poste durant quelques années, mais espère encore évoluer dans l'entreprise. 

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