Vacances : le camping comme résidence secondaire
Le vert et le calme à une heure de son domicile. Ces dernières années, de nombreux français ont fait du camping leur résidence secondaire.
Tous les week-ends, Isabelle et André Pleutin s’adonnent au jardinage. Mais pas chez eux. Ils roulent une heure en direction de Mondeville (Essonne) et de leur résidence secondaire, le camping. Habitants de Juvisy-sur-Orge (Essonne), près d’Orly, ils entendent "les avions, les travaux du tramway". Mais le week-end, "j'arrive ici, je suis en vacances", sourit André. Même chose pour Didier Cochergue, qui y réunit toute sa famille. "Je suis très content, confie-t-il. C’est plus compliqué d’avoir ces moments dans des appartements à Paris."
Une recrudescence liée au Covid
Pour en profiter encore plusieurs années, ce dernier a décidé d'acheter un mobil-home à 35 000 euros, à quoi s’ajoutent 150 euros par mois pour la location du terrain. Dans ce camping, les trois-quarts des occupants sont propriétaires. "Suite au Covid, il y a eu une recrudescence, constate Stéphane Volfer, directeur du camping Le Nid Vert. On était pas mal privé de liberté et de mouvement." Petit à petit, même durant la hors saison, le camping est devenu un vrai petit village.
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