Croisières : un air pas si pur
Des journalistes de Thalassa ont mené une enquête sur la face cachée des croisières. Derrière leur incroyable succès populaire, quel est le niveau de pollution des bateaux ?
C'est une ville au milieu de l'océan. Les paquebots de croisières ont embarqué à leur bord 25 millions de touristes l'an dernier. Mais ces vacances de rêves ont un prix. Dans ces cheminées brûle du fioul lourd. En se consumant, il rejette du soufre et des particules fines. Discrètement, cette journaliste de Thalassa réalise des mesures. Le bateau se trouve alors en pleine mer, les vacanciers ne voient que du bleu tout autour, pourtant les moteurs tournent à plein régime. Résultat : 109 000 particules par centimètre cube d'air. Un chiffre très élevé, bien plus que dans une grande ville.
Des niveaux comparables à ceux mesurés à Paris
Sur le pont supérieur où est installée une piste de jogging, le capteur mesure même un nouveau pic de pollution : 307 000. Des niveaux comparables à ceux mesurés en plein centre de Paris à l'heure de pointe. Et cette pollution ne se limite pas aux ponts des bateaux.
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