Après plusieurs années de résistance, Gilles Georgieff s’est laissé convaincre par sa fille de vendre ses jouets sur les réseaux sociaux. Dans cette boutique du Père Noël, le téléphone ne cesse de sonner et les commandes d’affluer. "On passe beaucoup de temps au téléphone. Ça prend plus de temps mais les gens sont adorables alors on a beaucoup de chance", témoigne Esperanza Peinado, gérante du magasin de jouets.Des clients conquis"C’est un tiers du chiffre d’affaires en moins", soutient malgré tout Gilles Georgieff. À travers son téléphone, il peaufine une nouvelle façon de travailler. Les clients le réclament même sur le trottoir mais ils n’ont pas le droit d’entrer dans le magasin. "Il est compétent et donne des bons conseils", juge une cliente ravie, venue passer une commande. Et il y a de quoi être satisfait : Gilles Georgieff ne compte pas ses heures et, à la nuit tombée, il va même livrer ses clients.