La commune de Belle-Île-en-Mer veut sensibiliser au tri
L'île qui accueille de nombreux touristes cherche à sensibiliser face à la question des déchets. Là-bas, leur gestion est devenue un problème.
Belle-Île-en-Mer (Morbihan) est connu pour ses plages de sable fin et son phare, moins pour sa déchetterie à ciel ouvert. Chaque année la commune doit gérer 6 500 tonnes de déchets et la gestion est difficile. En été, l'île vit au rythme des arrivées de touristes qui sont nombreux, la population est multipliée par huit. Un tiers des déchets annuels de l’île sont produits sur cette seule période. Les ordures recyclables partent sur le continent par bateaux. Le reste est enfoui sur place.
Un site bientôt saturé
Dans moins de 10 ans, le centre d'enfouissement sera saturé. La solution serait de réduire les déchets en mettant l'accent sur le tri sélectif et le recyclage. L'idée ne fait pourtant pas son chemin chez tous les vacanciers. Nombreux sont les touristes qui ne trient pas. Ces négligences ont dû mal à passer chez les résidents. Ils sont les seuls à payer : entre 140 et 220 euros de redevance.
Dans un camping de l'île, la patronne a pourtant choisi de ne pas répercuter le coût sur les clients, elle préfère informer sur les règles de tri avec un coin déchetterie spécifique. "On a nettement réduit notre part d'ordures ménagères", explique la gérante, Sandrine Cornil.
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