À l'occasion de la semaine nationale de l'artisanat, France 3 s'est intéressée à l'activité de maréchal-ferrant, plus particulièrement en Normandie. À Bionville-sur-mer (Calvados), cela fait 18 ans qu'Astrid Cantrel exerce cette profession. Un métier passion dans lequel les femmes restent rares. "Ce n’est pas du tout interdit aux femmes. Une chose est sûre c'est que c'est très physique, ça peut en limiter certaines, mais moi j'ai déjà formé des filles qui vont très bien", explique-t-elle. Un métier physique Les chevaux ont besoin de nouveaux fers tous les mois. Clubs, élevages ou associations ont tous leur maréchal-ferrant. Le dos est très sollicité par ce métier exigeant. Le mari d'Astrid a dû abandonner cette activité à cause de douleurs dorsales. Mais il reste artisan et aide sa femme. Celle-ci fait aussi dans l'artisanat d'art quand elle ne s'occupe pas des pieds des chevaux, à l'aide de fers usagés.