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Départ de la FSU de la manifestation du 1er-Mai : "Beaucoup de tristesse, de colère et d'incompréhension", pour sa secrétaire générale

Bernadette Groison, secrétaire générale de la FSU, a réagi sur franceinfo après les violences qui ont émaillé la manifestation parisienne du 1er-mai. 

Article rédigé par franceinfo - Édité par Thomas Pontillon
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
La manifestation parisienne du 1er-Mai dégénère.  (ALAIN JOCARD / AFP)

"C’est assez douloureux quand on est syndicaliste de se dire qu’on ne peut pas manifester le 1er-Mai", a affirmé mercredi 1er mai sur franceinfo Bernadette Groison, secrétaire générale de la FSU. "Il y a beaucoup de tristesse, de colère et d’incompréhension", a-t-elle poursuivi. Le syndicat de la fonction publique a quitté la manifestation parisienne ce mercredi après-midi en raison des violences.

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"On s’est rendu compte très vite que nous ne pouvions pas manifester. On n'a même pas pu former le carré de tête et prendre le départ normal de la manifestation", a-t-elle déploré.

On a un militant qui a été légèrement blessé lors d’une charge. Nous, on vient pour manifester de manière ordinaire pour parler de nos revendications, pouvoir amener derrière nous des gens sans prendre aucun risque pour eux

Bernadette Groison

à franceinfo

Dans les manifestations organisées ailleurs en France, la FSU a pu manifester sans heurts. "Sur Paris déjà, nous avions dû renoncer plus ou moins l’année dernière et cette année encore. Ce n’est pas possible que nous ne puissions pas faire un 1er-Mai normal à Paris", a dénoncé Bernadette Groison.

La FSU en appelle au gouvernement 

La secrétaire générale de la FSU attend une réaction du gouvernement. "C’est grave ce qu’il s’est passé aujourd’hui à Paris. On ne peut pas prendre l’habitude que des organisations syndicales soient empêchées de manifester, on ne peut pas s’habituer à ça", a-t-elle déploré.

Bernadette Groison se garde néanmoins de pointer les responsables de cette situation : "Je ne voudrais pas qu’on amalgame forcément les choses. Je ne sais pas ce qu’il s’est passé, qui des ‘gilets jaunes’ ou d’autres ont voulu en découdre ou pas", dit-elle.

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