Cet article date de plus de cinq ans.

Vidéo 1er mai : "Il y a beaucoup de personnes qui ne veulent plus venir aux manifestations sur Paris"

Bernadette Groison, secrétaire générale de la FSU, regrette sur franceinfo mercredi que le 1er mai ne soit plus une fête populaire familiale, du fait des violences qui émaillent régulièrement les manifestations.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Bernadette Groison, au palais de l'Elysée, le 10 décembre 2018. (LUDOVIC MARIN / AFP)

"Il y a beaucoup de personnes qui ne veulent plus venir aux manifestations sur Paris", indique mercredi 1er avril sur franceinfo Bernadette Groison, secrétaire générale de la FSU alors que se préparent les défilés du 1er mai à Paris et dans plusieurs villes de France. Des manifestations sous haute sécurité notamment dans la capitale où 7 400 forces de l'ordre seront mobilisées pour éviter des débordements.

"Heureusement, il y a beaucoup d'endroits où l'on peut manifester, explique-t-elle. Le 1er-Mai est généralement une manifestation où les gens aiment venir en famille, venir se détendre."

C'est bon enfant, c'est sympathique. Sur Paris, évidemment que nous avons perdu ce climat des manifestations depuis longtemps. Je dirais depuis la loi Travail.

Bernadette Groison

à franceinfo

Sur les risques de violences en marge des défilés, Bernadette Groison renvoie vers "la responsabilité du gouvernement" qui doit "assurer le droit de manifester et assurer la sécurité des manifestants". "Nous allons faire confiance au gouvernement sur cette capacité à nous permettre de manifester. Et évidemment, nous nous faisons en sorte que le cortège syndical se déroule du mieux possible", a-t-il dit. "La préfecture fait son travail et ensuite on va espérer que tout se passe pour le mieux, ajoute-t-elle. On sait que ce n'est pas toujours le cas."

"Il n'est pas question de ne pas faire ce 1er-Mai, affirme-t-elle. Je crois que pour éviter de se faire voler ce 1er-Mai, c'est que nous parlions du 1er-Mai et que nous parlions des sujets dont nous, organisations syndicales, nous voulons parler."

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.