1er-Mai : "Cette année, ça a un caractère particulier, l'emploi a beaucoup souffert", estime Fabien Roussel
"Il y a coeur à revendiquer", assure sur franceinfo le secrétaire national du PCF qui participera à la manifestation du 1er-Mai à Lille.
"Cette année, le 1er-Mai a un caractère particulier parce qu'on a tous souffert bien sur, mais l'emploi aussi a beaucoup souffert", explique sur franceinfo Fabien Roussel, secrétaire national du PCF. Également député du Nord, il sera "à Lille comme tous les ans" pour la fête du Travail, avec une pensée particulière pour "les copains de Bridgestone", l'usine de pneus de Béthune qui a définitivement fermé ce vendredi 30 avril.
"Demain, les pneus seront importés, on va continuer de délocaliser. Donc c'est dur pour l'emploi, pour le climat", regrette Fabien Roussel, qui compte "porter cette colère" lors des manifestations du 1er-Mai et dire son souhait "que les usine restent en France et que les salariés vivent de leur travail". "Le Smic est à 1 250 euros net", rappelle-t-il, souhaitant qu'il soit porté à "1 500 euros net tout de suite".
"Il y a le cœur à revendiquer"
Alors que les manifestations du 1er-Mai ont été interdites en 2020 à cause de la pandémie de coronavirus, Fabien Roussel estime "difficile de savoir si les Français auront le coeur à manifester" mais "il y a coeur à revendiquer, notamment à avoir un salaire décent qui permette de vivre dignement", insiste-t-il. Le secrétaire national du PCF réclame également que l'ouverture de la vaccination "à tous les salariés de première et de seconde ligne, sans mesure d'âge" jugeant anormal qu'ils "risquent leur vie en allant au travail". "Il faut plus de 600 000 vaccinés par jour pour que nous soyons vaccinés cet été, sinon on risque une quatrième vague à la rentrée", conclut-il.
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