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Découverte : week-end moscovite

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Article rédigé par franceinfo
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Chaque semaine en France, un nouveau bar ouvre ses portes.

Après Londres, Barcelone ou Berlin, on poursuit notre tour des grandes destinations touristiques le temps d'un week-end. Cette fois, nous partons à Moscou, découverte de la capitale russe avec les touristes français.

La Place Rouge était blanche, la neige faisait un tapis.

Non, rien n'a changé cinquante ans plus tard. La Place Rouge, les bulbes de Saint-Basile et les murailles du Kremlin, les symboles de la Révolution d'octobre. Chaque week-end, week-end, quelques centaines de touristes français partent pour Moscou. La ville est un livre d'histoire.

Devant la bibliothèque, la statue, c'est Dostdfevski.

Comme à Londres et à Paris, un bus touristique relie depuis quelques mois les principaux monuments. Un bouleversement à Moscou. Il y a vingt-cinq ans ici, les étrangers ne pouvaient pas sortir seuls et exprimer la moindre opinion sur la ville.

C'est une statue de Karl Marx. C'est paradoxal, si on pense aux prix pratiqués au Bolchoï. Ce n'est plus accessible aux prolétaires.

200 euros la place dans le temple mondial de la danse.

Les lampes que vous voyez, ce sont toujours des lampes à gaz, et elles sont françaises.

Il convient de réserver sa place six mois à l'avance. Les musiciens répètent un opéra, il faut reprendre le bus. Voici Moscou la communiste. Le siège des services secrets ne se visite évidemment pas et juste derrière, se trouve le Kremlin. La forteresse qui protège les tsars de Russie depuis 1480, entrer ici est un privilège.

Bienvenue dans la salle palatine du Kremlin, elle date du XVe siècle.

Les palais sont enchâssés les uns au-dessus des autres, au Kremlin. De la première salle historique, il ne faut monter que quelques marches pour arriver dans la salle du trône où Vladimir Poutine offre trois fois par an des réceptions prestigieuses aux grands de ce monde. Si vous n'êtes pas invité, faites plutôt un pique-nique dans la forêt voisine. On y va pour de multiples raisons.

L'ambiance, la chaleur humaine, la convivialité.

Je suis venue chercher l'âme russe, la neige, le froid, la vodka.

Et qu'importe qu'il fasse moins 25 degrés, ici on fête février, les jours qui rallongent.

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